dimanche 12 juin 2016

Mes projets

Je n'ai pas écrit depuis un bout car je travaille sur plusieurs projets et qu'il ne faut pas « vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué ». J'ai maintenant plusieurs confirmations mais je ne sais pas trop ce que j'ai le droit de dire. Je note quand même les grandes lignes, sans trop donner de détails.
Vision typique d'une petite rue à Mitte, Berlin.

Mon année à Berlin 2015-2016 (jusqu'à date)


Tout n'était pas si clair avant de partir, mais je me rends compte que je suis parti un an à Berlin afin de répondre, entre autres, à la question : « Qu'est-ce qui arriverait si je mettais la musique en haut de la liste? » Je pense qu'au cours des lignes qui suivent, la réponse deviendra assez claire.

J'en ai mis de l'énergie à gérer La Vide à Rimouski, à organiser toutes sortes d'activités communautaires LGBT, à être prof de math et représentant syndical. À propos, je viens justement de lire le rapport annuel de ma successeure en poste au syndicat. Elle décrit son expérience et c'est exactement ce que j'ai vécu : « J’ai peine à croire que l’année scolaire puisse tirer à sa fin. J’ai l’impression que mon année ne fut qu’un grand tourbillon syndical [...]. Si je me doutais bien que mon poste serait exigeant, je dois bien avouer que j’ignorais qu’il serait aussi prenant, dévorant parfois soirs et fins de semaine, mais aussi passionnant, parce qu’il m’a donné l’occasion de rencontrer de nombreux collègues inspirants et de régler quelques problèmes. »

Les gens passionnées s'investissent corps et âme dans ce qu'ils entreprennent. J'en suis. Le danger qui nous guette, c'est de ne pas se garder assez de place pour des projets personnels. On vit au jour le jour, d'une date de tombée à l'autre. On réussit bien souvent à tout boucler et cette chaîne de petits succès, attribuables à soi, est stimulante et permet de s'accrocher. Les projets que l'on mène deviennent des simulacres de projets personnels et c'est bien là que tout peut foirer.

La pente glissante, c'est de se dépenser sans compter et de finir par oublier que qu'on voulait vraiment faire au départ. S'éteindre, consumé par le feu d'une course sans escale. J'ai parti La Vide pour avoir un endroit où pratiquer la musique mais j'ai passé plus de temps à en faire la promotion, la gestion, l'entretient et la défense qu'à y pratiquer. Je voulais être prof de Cégep car ça me semblait une bonne façon de travailler peu et avoir plus de temps pour faire de la musique mais je me suis fait attraper par la lourdeur de la tâche et mon incapacité à tourner les coins ronds.

Cette année berlinoise, je l'ai passée en égoïste, dans le bon sens du terme. Je me suis servi de mes capacités pour avancer de véritables projets personnels.

Mon projet Piolet-Traction, en duo avec la danseuse Stefania Petracca,
pour la première fois devant public le 10 juin 2016 à Artistania, un grand sous-sol
partagé et géré par des artistes en musique, danse et arts visuels.
Tiens donc, ça me dit quelque chose cette idée là!

Demande de bourse au Conseil des arts du Canada


Je suis violoncelliste improvisateur depuis maintenant près de 10 ans. J'ai fait au delà de 150 prestations publiques de ma musique, j'ai joué dans des festivals importants, avec des personnes remarquables et j'ai même reçu quelques honneurs mais je n'avais jamais fait une demande de bourse avant le 1er juin passé.

Je suis allergique aux formulaires. Ça me désespère, ça me stresse, ça prend du temps à compléter et ça ne donne aucune garantie de résultat. Par contre, les fonds sont là et à peu près tous les artistes professionnels que je connais ont déjà obtenu un soutien financier pour un projet. C'est à mon tour d'essayer.

J'ai donc déposé une demande de bourse de tournée canadienne au Conseil des arts du Canada. Le formulaire faisait 40 pages et j'ai pris, malgré mon efficacité légendaire (ha ha) plusieurs mois pour le compléter. Parmi les défis accomplis, je retiens que j'ai :

  • mis à jour ma biographie;
  • mis à jour la liste de tous mes concerts (on me demandait les dix-huit derniers mois, mais j'en ai profité pour faire le tour, c'est à dire aller consulter des vieux messages sur mes anciennes adresses email, consulter les sites internet de musiciennes et musiciens avec qui j'ai fait des concerts, etc. en plus de revérifier la liste que j'avais maintenu plus ou moins à jour de 2009 à 2013);
  • trouvé tout ce qui a été dit sur moi, en tant que musicien, dans les médias et j'ai fait la transcription verbatim d'une critique de concert à la radio ;
  • créé un dossier d'archive pour cette première demande de bourse, contenant plus de 80 fichiers, tout ce que j'ai dû créer pour remplir le formulaire.


Au cours de mes recherches pour la demande de bourse, j'ai revécu en pensée plusieurs projets réalisés dans le passé. Je suis tombé sur cette composition poétique-musicale-audio-visuelle réalisée tout seul à La Vide en septembre 2013, utilisant des procédés de musique sérielle et de combinatoire. Je l'avais présenté dans une soirée Kino à Rimouski. J'ai maintenant mis ça sur YouTube. J'archive, je diffuse, j'organise.

Circuit 2016-2017 : Projet de tournée canadienne en solo


Je ne sais pas si je devrais en parler, mais voici quand même les grandes lignes du projet que j'ai déposé au Conseil des arts du Canada. J'ai un excellent dossier, mais rien n'est certain. Je ne suis pas seul à vouloir du financement pour une tournée cette année et les fonds sont limités, d'autant plus que la légende dit qu'on n'obtient pas sa première bourse et qu'il faut recommencer. Enfin, je me retiens d'éprouver quelque sentiment que ce soit face à l'issue de cette demande de bourse, je suis confiant mais tomberais de beaucoup trop haut si je me mettais à penser que c'est acquis pour me rendre compte que ce ne l'est pas.

Je planifie donc une tournée de 18 concerts en 33 jours, en collaboration avec le réseau de diffuseurs canadiens « circuit » (la première étape était de monter un dossier et d'appliquer auprès d'eux : succès!) entre le 10 décembre 2016 et le 10 janvier 2017. Je jouerais à Vancouver, Calgary, Edmonton, Toronto, Ottawa avant de m'arrêter pour Noël à Québec, pour le Jour de l'an à Montréal, puis de repartir vers Halifax, Fredericton, Moncton, Carleton-sur-Mer et Rimouski.

Je prévoyais au début 21 concerts mais tout ne peut pas fonctionner. Chacun de ces 21 concerts représente une série de emails avec un diffuseur, des questions, des délais. Tout le monde est tellement occupé! Enfin, mon unique certitude pour l'instant c'est d'avoir réussi mené tout ça de front, d'avoir plein de contrats signés qui dépendent de la réponse du Conseil. J'attends donc avec impatience, ça peut prendre jusqu' à 4 mois.

Angenehmer Duft : flexi disque et album digital


Je magasine les usines de fabrication de disques vinyles depuis longtemps. L'idée d'avoir ma musique gravée sur un support physique comme ça, plus que sur cassette ou en CD, m'interpelle mais c'est très cher et les délais sont longs. Je suis tombé sur une compagnie qui fabrique des flexi disques et ça m'a semblé un compris intéressant. Ce n'est pas donné et le produit fini ne peut pas se vendre bien cher non plus, alors mon objectif sera d'écouler les 250 copies produites et d'arriver kif-kif. C'est un bel objet!

Je suis passé dans un café et j'ai regardé de quoi ça avait l'air
(sans le graphisme encore) sur une table tournante
avant de partir écouter ça chez Karl Records
Un flexi disque se joue sur une table tournante comme un disque vinyle ordinaire mais le support est mou. L'histoire du flexi disque est assez intéressante : dans les années 1960, on avait développé une technique pour graver de la musique sur des radiographies et ainsi propager la musique des Beatles, par exemple, en Russie où elle était interdite. Aujourd'hui, la compagnie Pirate Press en République Tchèque utilise cette technique, plus ou moins, pour imprimer des albums promotionnels insérés dans des revues spécialisées, pour imprimer de la musique sur des cartes postales ou réaliser toutes sortes de projets uniques comme le mien. Chaque côté d'un flexi disque contient un maximum de 6 minutes de musique et on conseille aux artistes de faire moins pour améliorer la qualité sonore. Enfin, on dit que la qualité audio est moindre et que le support se dégrade beaucoup plus vite que le disque vinyle ordinaire. Ce côté éphémère (ça reste à tester!) m'interpelle. Quant à la qualité audio, les pièces sur mon flexi disque ont été pensées en conséquence -- j'ai envie de dire en harmonie -- avec le format.

C'est donc dans la poche, signé, payé, les formulaires remplis, les confirmations reçues (ne me reste plus qu'à recevoir la livraison) mais la nouvelle n'est pas sortie trop officiellement encore alors je me contente des détails un peu flous qui suivent.

Mon flexi disque est blanc opaque et tient sur un support carré de 7" x 7". Il vient dans une pochette de plastique transparent et toutes les informations sont réunies en un superbe graphisme, réalisé par Louis-Pierre, dans le rond au centre du disque.

Les test pressings de mon flexi disque ont été livrés
à ma porte en à peine deux semaines. Il faudra attendre
les disques finis pour voir le graphisme.

Il s'agit d'un album de 2 pièces qui sortira en format digital sur une étiquette fort inspirante à Montréal. Le titre, Angenehmer Duft, veut dire « odeur/parfum agréable » et c'est l'inspiration derrière la première pièce, une improvisation de moi au violoncelle solo. Pour la deuxième pièce, j'ai approché un compositeur d'électro-acoustique montréalais qui a fait, en quelque sorte, un « remix » de ma pièce. C'est très bon, j'ai hâte de partager cette musique.

Après la session d'enregistrement de ma pièce, le mix, l'envoi de tout ça à Montréal, le mastering, la composition du « remix », l'élaboration du graphisme, le retour de tout ça à Berlin et le paiement sur ma carte de crédit en République Tchèque, j'ai reçu les test pressings. Il s'agit de 5 copies du flexi disque sans graphisme, dont j'ai dû évaluer la qualité sonore afin de donner mon approbation pour la fabrication des 250 copies.

Comment allais-je faire mon évaluation sonore, sans table tournante et ne sachant pas trop à quels détails m'attarder? J'ai contacté le gars de Karl Records, une étiquette de disques à Berlin dont l'impressionnant catalogue est tout à fait dans mes cordes. Il a accepté, je me suis rendu chez lui avec mes test pressings et nous avons écouté ça ensemble. J'en ai profité pour repartir avec quelques vinyles de son étiquette : Aus den sieben Tagen de Karlheinz Stockhausen interprété par Zeitkratzer et Keiji Haino, Four Organs, Phase Patterns, et deux versions de Pendulum Music de Steve Reich interprétés par l'Avantgarde Ensemble et un album de Zeitkratzer en collaboration avec le pionnier William Bennett, Whitehouse. J'ai très hâte de déballer tout ça en septembre prochain dans mon appartement à Québec.

En partant de Karl Records, j'ai lui ai donné une copie autographiée
du test pressing en guise de remerciement!

D'éclisses : album solo en CD


Je suis en train de préparer un album solo qui sortira en CD en novembre 2016 sur une autre étiquette à Montréal. Je suis vraiment content d'être sur cette étiquette! C'est un gros projet. Louis-Pierre fera le graphisme à partir d'une série de photos prises par Uta Neumann à Berlin. Robin fera la mix à Rimouski. Le mastering est à confirmer mais j'espère annoncer une belle surprise à Montréal. Je réalise l'enregistrement à la WAVE Akademie für Digitale Medien à Berlin.

Que dire de plus? Je jasais de ça avec Tristan Honsinger hier, il semble que l'album solo est un passage obligé pour les musiciennes et musiciens improvisateurs. Plusieurs sortent ces jours-ci et c'est peut-être le signe d'une cohorte, de la relève active depuis les 10 dernières années. Pour ma part, un album solo est peut-être l'occasion de montrer ce dont je suis capable, mon style, mais c'est surtout un risque stimulant, une façon d'organiser mes affaires, de diffuser ma vision. Je ne me suis jamais senti aussi prêt que maintenant à enregistrer un disque solo ; j'ai un bon violoncelle entre les mains et des expériences de jeu et d'écoute enrichissantes au quotidien, au contact de tout ce que je vis depuis les derniers mois à Berlin.

Un album solo, c'est un peu s'exposer à nu,
ce que j'ai fait, littéralement, dans le cadre
d'un atelier de dessin à Berlin.
On répète l'expérience une dernière fois jeudi prochain.

THUYA (Québec-Berlin String Trio) live at the CLUB : album live en CD


Je joue avec les vétérans de la scène de musique improvisée berlinoise Klaus Kürvers (contrebasse) et Gerhard Uebele (violon) depuis le mois de novembre passé. On se rencontre environ une fois par deux semaines, on joue pendant quelques heures, on discute. Notre trio s'appelle THUYA et on a même notre page sur le site web de Klaus.

Nous avons donné un premier concert à the CLUB le 17 novembre 2015 et l'enregistrement est disponible ici. Nous avons donné un deuxième concert à the CLUB le 21 mai 2016 et l'enregistrement est disponible ici.

Je crois que la musique qu'on fait est exceptionnelle et les enregistrements en concert en témoignent. Il s'agit d'enregistrements réalisés avec une seule petite machine mais ils captent bien de la musique qui a existé à ce moment, les bruits du public et l'ambiance à the CLUB. L'atmosphère est bien particulière, tant et si bien qu'on a eu envie de mettre ça sur CD.

On est donc en train de s'organiser. On a écouté les concerts ensemble et choisi ce qu'il faudrait enlever pour que ça rentrer sur un CD d'une cinquantaine de minutes. On a l'approbation d'une superbe étiquette de disques pour la musique improvisée. Il ne reste plus qu'à avoir les confirmations... et payer!

Klaus et moi à the CLUB, le 17 novembre 2015 à the CLUB, photographiés par
la compagne de vie de Klaus, Viola. J'aime beaucoup cette photo,
sur scène avec un de mes musiciens préférés dans un de mes endroits préférés à Berlin.

Acheter das Meistercello : en grosse réflexion


Dès la minute où j'ai essayé le violoncelle trouvé chez la luthière Julia Dimitroff, le 12 octobre 2015, j'ai su que cette réflexion arriverait. Je racontais mon premier essai ici, la connection que j'avais ressentie avec l'instrument, avec celle qui l'a restauré et qui s'en occupe, puis je décrivais un peu mieux le tout ici.

J'ai écris un message à une amie violoncelliste récemment :

D'un violoncelliste à une autre. Depuis près de 9 mois, je joue sur un "Meistercello" allemand (Berger, 1968) que je loue chez une luthière fantastique, Julia Dimitroff. C'est fou ce que ça m'a apporté de jouer sur un bon instrument, tant au niveau technique que créatif, autant seul que dans un ensemble. La différence avec mon Kay industriel est épeurante. 
Je songe à l'acheter. Le prix, incluant une réduction de six mois de location déjà payé : 7500€. Je reviens avec Turkish Airlines donc il me faudrait ajouter l'achat d'un flight case avec ça. 
Je t'écris pour te demander toi comment ça s'est passé quand tu as acheté ton violoncelle. Je suppose que tu as un instrument pas mal, qui te convient, je pourrais me tromper aussi. As-tu trouvé une banque spéciale qui fait un prêt sachant que le violoncelle ne perdra pas de valeur? As-tu plutôt sollicité la famille 
Enfin, ce serait une dépense follle, plus de la moitié de mes revenus pour l'année 2015, par exemple. J'ai besoin d'avoir un son de cloche de quelqu'un qui a fait ce move là un jour. Tu me dis "go!" ou "du calme!"?

Je suis donc en réflexion. L'amie à qui j'écrivais plus haut est de passage à Berlin bientôt et on va jaser. Des gens partout s'achètent des voitures considérées comme modestes, entre 10 000$ à 30 000$ neuves, disons. Au bout d'un an, la valeur de leur voiture a diminué de moitié et au bout de 20 ans, c'est certain qu'elle ne vaut plus rien. Dans mon cas, au bout de 5 ans, 10 ans, 20 ans, un violoncelle de ce calibre prend de la valeur.

Le prix, parlons-en! 7500€ + un flight case de violoncelle (prévoir 1000€), ça accote le 10 000$ dollars canadiens et plus. Comment faire pour savoir si le prix est raisonnable? Aucune idée, c'est basé sur la confiance et la réputation de la personne qui le vend. Julia Dimitroff n'a pas intérêt à vendre trop cher ni pas assez cher. Tout ça fonctionne comme la spéculation en art -- le violoncelle est effectivement une oeuvre d'art et son prix actuel est déterminé en fonction des ventes d'autres instruments du même luthier --  je n'y comprends rien et je ne veux rien savoir. Ce que je sais, c'est qu'après 10 ans de jouer professionnellement sur un violoncelle qui ne vaut pas 800$, c'est le temps de faire un move.

Le violoncelle fabriqué par Theodor Berger (1887-1974) et moi, une histoire à poursuivre?
Il me reste 3 mois pour décider et m'organiser.

Pianiste de ballet


Eh bien, j'ai scoré un contrat de pianiste de ballet au mois de juillet! Je donnerai également un atelier (en anglais) sur la musique et la théorie musicale à des profs de ballet.

Concerts à venir


J'ai toujours une légère insatisfaction de ne pas jouer autant en concert que je voudrais. Puis je regarde la liste et je me dis de me calmer!

16 juin 2016, je refais un solo avec les modèles nus pour un atelier de dessin.
Rémy Bélanger de Beauport (violoncelle), Louise Markise (modèle), Magnus (modèle)

25 juin 2016, je fais une prestation avec mon duo Piolet-Traction dans le cadre d'un genre de festival de quartier (gros quartier!) à Neukölln. On jouera devant une boutique de vélos italienne qui sert du café et de la bière, évidemment.
Piolet-Traction [Rémy Bélanger de Beauport (violoncelle), Stefania Petracca (danse)]

02 juillet 2016, j'ai organisé un autre concert à the CLUB. Me reste à recevoir la confirmation finale que ça marche.
Rémy Bélanger de Beauport (violoncelle), Gudrun Doberenz (voix), Justine Durand (live analog video), Stefania Petracca (danse)

09 juillet 2016, je me joins au WhatHappensNext Ensemble pour dans le cadre du « Festival d'été » de l'Exploratorium Berlin.
WhatHappensNext Ensemble [Hartmut Ahrweiler (guitare), Rémy Bélanger de Beauport (violoncelle), Gudrun Doberenz (voix), Rosemarie Jäger (piano), Esther von der Osten (Violine), Max Stehle (sax), Babette Werth (violoncelle)]

12 juillet 2016, je suis en train de réserver une petite église pour présenter mon duo avec le fantastique pianiste A. J'ai composé une structure d'improvisation impliquant un autre duo piano-corde dont je suis un « fan ». Me reste à voir si je prend le risque de louer la salle et tout, il ne faudrait pas que je sorte de là avec une dette, quoique, ça vaut peut-être la peine.
Antonis Anissegos (piano), Rémy Bélanger de Beauport (violoncelle), Shasta Ellenbogen (alto), A. (piano)

Au courant du mois d'août, j'aimerais faire un concert-lancement de mon flexi disque Angenehmer Duft, que je devrais avoir entre les mains à ce moment là.

Enfin, mes deux derniers concerts avant le retour au Québec sont déjà prévus.

27 août 2016 serait le concert-lancement de mon album THUYA (Québec-Berlin String Trio) live at the CLUB. À confirmer!

28 août 2016, un concert à Miss Hecker, j'adore cet endroit.
Rémy Bélanger de Beauport (violoncelle), Ulf Mengersen (contrebasse), Thomas Rehnert (percussions), Gerhard Uebele (violon)

Prochain projet : Site web


Je n'arrête pas. Le prochain projet en lice, c'est mon site web. Je possède le www.remybelangerdebeauport.com depuis un bon moment mais je ne suis jamais venu à bout d'en faire quoi que ce soit, avec tous mes projets parallèles, personnels ou moins personnels, pour revenir au début de ce texte.

Si bien qu'aujourd'hui, j'ai deux blogs Blogspot, un blog Tumblr, deux chaînes YouTube, un blog Instagram, trois pages de musique sur Bandcamp et d'autres présences sur le web que j'oublie. J'ai aussi une pile de fichiers dans mon ordi : « bio », « démarche artistique », « CV », « liste de concerts », « images », etc. Et tout ça ne demande que d'être réuni sur un beau site web.

La raison pour laquelle je n'ai pas de site web est peut-être aussi parce que je ne me contenterai pas de n'importe quoi. Jusqu'à ce qu'on me prouve que c'est impossible à réaliser, j'ai un design en tête depuis des années, il ne me reste plus qu'à trouver comment le réaliser, ou qui peut me le réaliser sans que ça me coûte un bras.

Un plan de mon site web qui date de 2011. Je l'ai mis à jour le mois passé.
Ne reste plus qu'à passer du stylo au code, du cahier de notes à la publication web.


Ah oui, il faut aussi que je m'achète des jeans noires, les miennes s'en viennent défaites pas mal. Ce sera le premier morceau de vêtement que j'achète depuis l'été 2015. À côté des gros projets, il faut bien avoir de petits projets comme ça!