jeudi 24 novembre 2016

De retour au Québec, à Québec

Près de trois mois se sont écoulés depuis mon retour de Berlin.

Je pense écrire un blog de retour depuis quelques temps et c'est aujourd'hui que ça se passe.
[mise-à-jour : J'ai pris plusieurs jours à l'écrire.]

Hier soir et au courant de la semaine dernière, j'ai ressenti mes plus grands moments de nostalgie de Berlin depuis mon retour. Je ne suis pas certain de bien comprendre pourquoi, pourquoi maintenant, mais suite à l'écriture de ceci, j'ai ma petite idée.
[mise-à-jour : Je le savais déjà avant d'écrire, c'était de la rhétorique.]

Promo pour les concerts tôt dans la vitrine
pour les 10 ans de la Librairie Laforce le 16 novembre 2016.
Les concerts solo ont eu lieu de 11 h à 13 h puis de 15 h à 16 h.
Fashion style, on a pris cette photo et la précédente le 7 novembre 2016.
J'ai joué à Stoneham avec des Rimouskois le 1er octobre 2016


La journée du retour


Le 2 septembre 2016 vers 2 h du matin, heure de Berlin, je suis parti de l'appartement de Wouter où je logeais depuis un mois. Alex a été vraiment gentil de m'accompagner à l'aéroport et subir avec moi une partie de l'attente interminable avant mon vol tout aussi interminable Berlin-Istanbul-Montréal.

Il n'y a eu aucune anicroche, mes bagages ont été enregistrés et j'ai fini par m'envoler.
Je ne me rappelle plus si j'avais le coeur gros.

Maintenant, en pensant à ce moment à l'aéroport, j'ai le coeur gros.

La texture des coussins des chaises de la salle d'attente, les gens autour, les écritures en allemand partout pour une dernière fois, l'homme qui écoutait sa musique trop fort dans ses écouteurs rouges, le jour gris qui se levait au loin. Il y a des moments comme ça, précis.

J'ai fait escale quelques heures en Turquie comme prévu, puis je suis reparti pour 10 h de vol vers Montréal. Tout s'est bien passé. C'est un bon test de patience, 10 h de vol. On se sait plus trop quoi faire, les films sont mauvais, impossible de lire, on trouve les gens désagréables. J'ai trouvé mon salut quand je me suis rendu compte que je pouvais me tenir debout près de la cuisine pendant un moment.

On m'a accueilli à l'aéroport de Montréal, après l'attente interminable aux douanes, après les 10 h de vol, et c'était le moment de refaire un bon vieux Montréal-Québec en auto. On a fait ça dans un petit camion loué, avec à peu près tout ce que je possède dedans en plus du piano électronique que j'emprunte à une amie.

J'ai ouvert la porte de mon appartement pour la première fois ce soir là. C'était le 2 septembre 2016 à 23 h, heure de Québec. Des amis m'attendaient, on a rentré mes quelques boîtes et j'ai pris connaissance des lieux quand tous sont partis. J'ai défait mes boîtes sur le champ jusqu'à tard dans la nuit.

Vue de mon toit, le 4 septembre 2016 en pleine gay pride de Québec
Devant l'Ostradamus, le 13 septembre 2016

Préparation mentale


Je me rappelle avoir prévu le moment où j'emménagerais dans cet appartement que je n'avais jamais vu à Québec. J'avais décrit ce moment à des amis. Je m'imaginais seul au milieu de la pièce vide, assis par terre en train de pleurer et de me dire « qu'est-ce que je fais ici? » Ce n'est pas exactement ce qui s'est passé, mais c'est drôle que cette image à laquelle j'ai tant pensé subsiste, dans toute la précision des lieux que j'imaginais, non altérée par la connaissance que j'ai maintenant de mon appartement.

Je m'étais également préparé au choc du retour. Le retour au travail. Le retour aux paysages connus. Le froid. Les gens. La culture-qui-manque-tellement en comparaison à Berlin. Je n'avais pas tort de me préparer, ça aide, mais il reste quand même une différence entre la visualisation et la réalité.

La première neige sur Québec, le 26 octobre 2016
Enfin, une partie de ma préparation avait été de me donner plusieurs projets. J'en parle plus bas pour l'album et la tournée.

Le mois suivant le retour


Habiter seul, ça veut dire qu'il faut magasiner pour meubler.

80$ - J'ai dormi sur un petit matelas d'à peine quelques centimètre d'épaisseur pendant un bon deux semaines, le temps de me trouver quelque chose de décent sur kijiji. Pendant que je réalisais à quel point un matelas neuf coûte cher (je n'aurais jamais pensé que c'était autant), je me rappelais des trois matelas que j'ai donnés en quittant Rimouski, dont un matelas double exactement comme celui que je cherchais maintenant. J'ai finalement trouvé un matelas usagé presque neuf en banlieue de Québec, 80$ pour le matelas, le sommier, la base en métal et même une couette. J'ai été chercher ça avec un service de petit déménagement trouvé sur kijiji un dimanche soir, le 11 septembre 2016, lendemain du lancement à Montréal de mon flexi disque Angenehmer Duft sur Kohlenstoff Records.

125$ - J'ai failli me mettre à la crusine alors que j'ai cherché une cuisinière usagée avec livraison incluse pendant plusieurs jours. J'ai fini par trouver la chose idéale, livrée par un énorme monsieur qui l'a montée seul dans les escaliers et l'a installée, testant les ronds avec ses énormes mains, suant à grosses goûtes sur la surface blanc cassé.

Ma cuisinière et moi, le jeudi 8 septembre à 10:09
40$ - J'ai cherché des draps pendant beaucoup trop longtemps. J'ai fait le Simons', les Escomptes Lecompte, un paquet de magasins sur la rue Saint-Jean, le Village des valeurs de Beauport, le Village des valeurs de Sainte-Foy, le Dormez-vous?, le Hart, l'Aubainerie, etc. Difficile de s'imaginer dormir dans les motifs proposés en magasin. Des draps verts? Noirs? Petit carotté moutarde? Bof. Et puis je m'étais mis dans la tête que ça me prenait du 100% coton bio. J'ai fini par m'arrêter sur un set de draps blancs 100% coton bio du... Winners, le 11 octobre 2016.

Cadeau - J'avais spotté, au Ikea de Berlin, un grand tapis. Je l'ai eu en cadeau ici, j'en suis très très content. Il est beaucoup plus grand que je pensais (6 pieds par 9 pieds, c'est du tapis), mais je lui ai trouvé la place parfaite dans ma chambre. Je paye le prix d'avoir voulu un tapis blanc et noir, aussitôt qu'on marche dessus il ramasse tout. Il faut le brosser, en attendant de me procurer le « sweeper » du Walmart. Une chose à la fois.

125$ - Une de mes priorités ici, c'est de pouvoir accueillir mes amis de passage, et donc d'avoir un bon « divan-lit ». Après à peu près un mois de recherches quotidiennes, je suis tombé sur un beau futon avec une base en bois qui se déplie (de façon assez surprenante d'ailleurs) pour devenir un lit double. Le gars qui le vendait est venu me chercher un mercredi soir à la chorale, le 5 octobre 2016, le futon en arrière de sa mini-van, et on a monté ça ensemble dans mon salon. Je trouve le matelas un peu laid alors je l'ai recouvert d'un sac de couchage en attendant la prochaine solution.

50$ - La lumière principale de mon appartement était vraiment laide. La meilleure description que je pourrais en donner c'est « bistro de Paris du Walmart ». Pour la remplacer, je me suis trouvé un superbe lustre de contrefaçon imitation cristal et or sur kijiji. Plus beau que tout ce que j'avais vu avant. Il est par terre depuis maintenant plusieurs semaines, depuis le 1er novembre 2016. Demain, mon oncle vient me le poser, enfin!
[mise-à-jour : « Demain » est aujourd'hui « Il y a 4 jours ».]

Le fameux lustre, photographié ici avec flash,
le plafond est supposé être blanc.

200$ - Je marche beaucoup à Québec et j'aime beaucoup ça, plus que je pensais. L'École de danse est située à 1,2 km de chez-moi, alors c'est minimum 2,4 km de marche tous les jours, quand ce n'est pas le double. J'ai besoin de bonnes chaussures qui supportent la cheville et qui ne glisseront pas trop quand le sol sera glacé dans quelques jours pour les prochains mois. Je ne suis plus trop où j'en sais dans mon magasinage de bottes. Je ne pourrai pas passer l'hiver avec mes espadrilles ici, il me reste à me convaincre de mettre 200$ sur quelque chose que dont je n'aime pas le look mais qui sera bon pour moi.
[mise-à-jour : J'ai eu un cadeau de Noël en avance, je marche en Columbia.]

Ces jours-ci (et flashbacks)

Il y a eu d'autres dépenses à faire au cours du premier mois à Québec, mais tout ça me semble soudainement bien futile. J'abhorre le mode de vie dans lequel les gens se réalisent par ce qu'ils dépensent, justifient leurs existences par les possessions et le magasinage. Ça sonne prétentieux dit comme ça. Je ne suis pas mieux qu'un autre, mes premières semaines à Québec ont été guidées principalement par la recherche -- nécessaire, ok -- de biens matériels. Ç'a occupé mon esprit et c'est par cette méthode que j'ai aplani, sans trop y penser, la charge émotive de la transition Berlin-Québec. Je pense qu'il y a des gens qui aplanissent tout, tout le temps, comme ça. Maintenant que l'étape de l'installation est passée pour moi, retour en soi-même, fin du magasinage anodin.

Flashback Montréal 2003-2011 : les études en à temps plein, les journées de 7 h à 23 h plongé dans les travaux et les livres, le bacc. en math au travers de ça, les étés passés à travailler (concierge, téléphoniste, sondeur d'opinion, coordonnateur marketing, moniteur de camp rock).
Flashback Rimouski 2011-2015 : la recherche de travail puis le travail à temps plus-que-plein, la correction les fins de semaines et pendant les congés des Fêtes, l'implication bénévole jusqu'à se perdre soi-même, 500$ par mois de prêts étudiants à rembourser, quatre colocs, voisin du bar de danseuses avec vue 360° sur des espaces de parking.
Flashback Berlin 2015-2016 : rien à l'agenda, je ne connais personne et personne ne me connaît, se laisser porter par la spontanéité de chaque jour, les concerts à profusion, les arbres, les rencontres enrichissantes chaque semaine, les projets, les amitiés véritables qui naissent, le départ après 12 mois.

À Québec, j'ai l'impression de commencer, à nouveau, à apprivoiser la vie que je me suis offerte l'an passé à Berlin. J'ai rêvé pendant des années, il me semble -- pendant mes études, après mes études -- de la journée où j'aurais une heure de libre, à moi, pour ne rien faire. À Berlin, j'ai soudainement, finalement, eu toutes les heures de toutes les journées libres pour moi. J'ai décrit dans ces pages comment je les ai remplies, comment je me suis laissé porter par l'improvisation, autant comme pratique artistique que comme mode de vie. On dirait que ça ne fonctionne pas aussi bien à Québec, pourquoi?

C'est comme si, à Berlin, mon seul objectif était d'être à Berlin, et je le remplissais chaque jour en me réveillant. Ou, parfois, en ne me réveillant pas. À Québec, on dirait qu'être à Québec ne me suffit pas, comme si ça ne pouvait pas être un objectif puisque je viens d'ici. Pourquoi avoir autant besoin d'un objectif du quotidien?

Je travaille environ 13 heures par semaine de puis mon arrivée, et ça va en diminuant jusqu'à cesser complètement à la mi-décembre. Je recommence ensuite à la mi-janvier. J'ai commencé à donner du tutorat en math, c'est super, je ne pensais pas aimer ça autant que ça. Mon loyer n'est pas très cher et je ne dépense pas beaucoup, alors ça va, ça fonctionne. Je voulais du temps, je voulais de l'espace mental et, avec l'aide que quelques personnes, j'ai réussi à me donner ça. Quand on a du temps, on pense.

L'autre fois, je marchais sur la rue Saint-Jean et je me disais que mon mode de vie était une « posture radicale ». J'ai trouvé ça bien drôle d'y penser en ces termes, mais ç'a ceci de vrai que peu de gens choisissent de se donner un horaire comme ça. Peu de gens savent qu'il faut apprivoiser son dialogue intérieur quand on a le temps de l'écouter autant, quand on a plus de temps hors du bureau ou des études que l'inverse. Plusieurs pensent peut-être à tout lâcher, peu sont en position de le faire, par choix (les « responsabilités ») ou par condition sociale aussi. Et quand on le fait, on se rend compte qu'il y a là un autre défi, inattendu peut-être, mais qui vaut certainement la peine d'être vécu.

Aujourd'hui : dérive #1


J'ai essayé aujourd'hui de mettre en pratique la Théorie de la dérive de Guy Debord.
Je tente de décrire mon expérience dans les termes souhaités.

Je suis parti vers 14 h 30 de L'École de danse à la Bibliothèque Gabrielle-Roy, où j'avais donné un rendez-vous incertain, pour me rendre au Parc de la Côte Sauvageau où j'avais donné un autre rendez-vous incertain. Les rendez-vous ne se sont pas concrétisés.
J'écoutais les concertos brandebourgeois de Bach, je ne sais pas si c'est permis par Debord.
Vers 15 h 20, je pense, j'ai suivi mon regard qui cherchait le soleil et suis descendu rue de Mazenod.
Rendu au coin Arago Ouest, j'ai été attiré par des façades comme dorées, de vieux blocs appartements dont l'étage était frappé par le soleil descendant. J'ai tourné vers cet appel à gauche.
À mesure que j'avançais, la lueur semblait s'éloigner, courir sur les fils électriques et soudainement l'atmosphère m'a semblé oppressante, comme ça arrive parfois dans Saint-Sauveur.
J'ai quand même poursuivi mon chemin sur Arago Ouest, la falaise à ma gauche et le bourdonnement de Charest Ouest (que je ressentais plus que je ne le voyais) plus loin à ma droite.
J'ai vu un clocher d'église au niveau du sol au coin de la rue Saint-Sauveur et la rue Franklin. J'ai longé, sur Franklin, le site où, pendant des générations peut-être, une église avait réuni ses paroissiens au coeur du quartier ouvrier. Aujourd'hui, quelques vieilles pierres ayant soutenu l'église restaient, non loin du petit clocher debout par terre, anachronique, triste et ridicule devant les réclames CONDO et les matériaux de construction neufs prêt à effacer tout le passé. J'ai pensé aux personnes âgées autour, qui ont grandi autour de l'église et qui jouxtent maintenant un chantier de condo moderne. J'ai senti leur attachement brisé.
Poursuivant sur Franklin, j'ai eu envie de monter la Pente-Douce au loin. J'y ai longé une exposition d'art sur le muret protégeant de la falaise.
À plusieurs reprises j'ai eu envie de traverser la Pente-Douce pour avoir une vision d'ensemble des oeuvres de l'exposition, mais il y avait trop d'autos, pas de feux de circulation. Peut-être qu'ayant traversé la rue à ce moment, j'aurais eu envie de continuer à descendre vers les derniers rayons de soleil sur le secteur industriel du quartier Saint-Sacrement.
Après plusieurs minutes de Pente-Douce, alors que le Poulet Benny approchait dangereusement, un escalier s'est ouvert sur ma gauche. J'étais content de la sortie offerte, l'ambiance sur la Pente-Douce n'était pas la meilleure.
En haut de l'escalier je me suis retrouvé au Parc des Braves. Je ne m'y attendais pas du tout et je me suis concentré sur l'impression que le Parc me donnait.
En remontant le Parc des Braves, je me suis rappelé y avoir été souvent avec le camp de jour quand j'avais 10-11 ans. La torture de devoir jouer une partie de « drapeau » au Parc des Braves. Le terrain me paraît beaucoup plus petit maintenant. Je me suis rappelé les courses qu'il fallait faire sur le terrain pour voler le foutu drapeau sans se faire prendre son foulard ou je ne sais plus quoi. Je me suis senti bien au Parc des Braves malgré tout, revivant un peu de tout ça, content que ça soit fini.
J'ai ensuite continué à monter : avenue des Braves. J'ai regardé mon téléphone pour la première fois : 16 h.
J'ai été vraiment surpris de passer l'église où j'ai mes pratiques de chorale. J'en avais une le soir même, je ne pensais pas être si loin de chez-moi. À partir de ce moment, j'ai su que j'en avais au moins pour une demie-heure avant de rentrer.
J'ai tout de même poursuivi ma marche, toujours attiré par le vide en haut de la côte, pas mal certain que c'était les Plaines d'Abraham (j'avais tord d'à peu près un km).
Un peu plus haut, je me suis rendu compte que j'avais froid et que je voulais rentrer. J'ai rebroussé chemin pour prendre René-Levesque.
J'ai vu une grosse plante d'intérieur sur le trottoir.
Je me suis arrêté là pour la regarder. Il y avait un papier À DONNER.
Je suis resté un bon moment à observer la situation, à observer mes idées se placer.
La plante était trop grosse pour être transportée en marchant, je suis allé au centre communautaire à côté et j'ai appelé un taxi.
Ma dérive s'est terminée chez moi vers 17 h 30.

Ce n'est pas ce qu'il y a de plus important,
mais en terme de « tangible » versus « intangible »,
celle là est dure à battre
J'ai une nouvelle plante, mais ce n'est pas ce que je retiens de positif de cette expérience (« Puis, la dérive? Ah! Je me suis fait une plante. » Non non). J'ai apprécié porter mon attention sur ce que les environnements que je passe me font ressentir. C'est la première fois que je faisais ça de façon aussi délibérée. J'imagine -- et je peux me rappeler avoir pensé à ça, en d'autres termes, dans des environnements particuliers -- que ce qui nous entoure a toujours un impact sur nous.
Pour l'instant, c'est tout, ça ne va pas plus loin. J'avais une humeur vraiment neutre au retour. Je crois que c'est bon. J'ai l'impression que je vais repenser à ma dérive #1 souvent au cours des prochains jours. C'est une impression.

Lectures


J'ai remis la lecture dans mes activités depuis Berlin.

Quelques livres lus depuis mon retour à Québec, pas tous bons pas tous mauvais, des romans, des essais, des niaiseries. J'avoue que Marguerite Duras, dans le roman et le recueil d'articles de journaux, c'est pas si mal. J'ai bien fait de lui redonner une chance.

Richard Ford, Let me be Frank with you
Marguerite Duras, Moderato Cantabile
Marguerite Duras, Outside
Desroches, Stévance, Lacasse, Quand la musique prend corps

Extraits :
Aldwell, Schachter, Harmony & Voice Leading
Bartle, Scherbert, Introduction to Real Analysis
Gill Halle, Le grand livre du feng shui

En cours : 
Antoine Pétard, L'improvisation musicale : enjeux et contrainte sociale
Frankfurter Verlagsanstalt, Von Katzen und Menschen


Je lis parfois au café.

Tournée solo entre la mi-décembre 2016 et la mi-janvier 2017


Déçu de ne pas avoir obtenu le financement pour une tournée solo pan-canadienne -- demande sur laquelle j'avais travaillé tellement fort -- j'ai laissé pas mal d'eau couler sous les ponts avant de me remettre à la planification. Je fais donc une tournée plus modeste, à mes frais, et ça augure très bien au niveau de la musique, des lieux et des gens.

J'ai reçu ce soir les copies de mon CD D'éclisses sur Ambiances Magnétiques. J'ai très hâte de le montrer, j'espère évidemment que plusieurs l'écouteront, attentivement, et « pogneront dequoi ». C'est ce que je souhaite le plus, que les gens se laissent toucher par la musique qu'il y a là dessus, qu'ils prennent le temps de l'écouter vraiment.

18 déc --- OTTAWA --- House of Common
Improvising Musicians of Ottawa/Outaouais presents : Rémy Bélanger de Beauport solo + …

21 déc --- TORONTO --- Tranzac
Sextet Rémy Bélanger de Beauport / Allison Cameron / Germaine Liu / Stephen Parkinson / Nicole Rampersaud / Mark Zurawinski + …

22 déc --- TORONTO --- Array Music Studios
Rémy Bélanger de Beauport solo + Quintet Normand Babin (piano) / Rémy Bélanger de Beauport (violoncelle) / Germaine Liu (Perc) / Mickel Lynn (bass) / Nilan Perera (guit)

26 déc --- QUÉBEC --- Librairie Saint-Jean-Baptiste
Rémy Bélanger de Beauport solo + Rémy Bélanger de Beauport (violoncelle) / Alex Pelchat (guit)

27 déc --- QUÉBEC --- Le Knock-Out
Rémy Bélanger de Beauport « in-store » solo

29 déc --- MONTRÉAL --- Casa del Popolo
Suoni Per Il Popolo présente : Rémy Bélanger de Beauport solo + Rémy Bélanger de Beauport (violoncelle) / Alain Lefebvre (électroniques) / Elisabeth Lima (clarinette)

03 jan --- HALIFAX --- 1313 Hollis Street
SuddenlyLISTEN presents : Rémy Bélanger de Beauport solo + Quartet Norm Adams (violoncelle) / Rémy Bélanger de Beauport (violoncelle) / Nick Dourado / Lukas Pearse (bass)

04 jan --- MONCTON --- Le Plan b Lounge
Rémy Bélanger de Beauport (violoncelle) / Robin Servant (accordéon)

10 jan --- RIMOUSKI --- Bibliothèque Lisette Morin
Rémy Bélanger de Beauport soliste + Le GGRIL concerto













Et puis, je fréquente quelqu'un, une « fréquentation sérieuse ».